Alesis - GuitarLink Plus

Un peu d'histoire...
L'histoire d'ALESIS commence avec la création de l'entreprise...MXR Innovations par trois "bricoleurs" de génie (Michael Laiacona, Keith Barr et Terry Sherwood). Copains de lycée, Keith et Terry ouvrent un petit magasin de réparation à Rochester (dans l'état de New-York), offrant un service d'après-vente à divers magasins de hi-fi pour toutes sortes d'appareils audio.
Un jour, un client apporte sa Maestro Phase Shifter à réparer, obligeant Keith Barr à démonter puis à comprendre le fonctionnement de la pédale ; lui donnant ainsi l'idée d'un petit boîtier phasing qui fera le succès de MXR (Phase 90).
Mais quand quelques années plus tard l'entreprise connaît de graves difficultés financières et se voit revendue à Dunlop, Keith Barr crée Alesis, à Hollywood (Californie) avec l'idée de commercialiser des instruments de musique et de l'équipement audio de haute qualité à un prix abordable par tous les musiciens. Nous sommes en 1984.
Parmi les premiers produits proposés, on trouve essentiellement des effets numériques avec une réelle prédilection pour les réverbes.
On voit apparaître successivement la XT Digital Reverb (1985), la Micro Verb, le MicroEnhancer, le MicroGate et le MicroLimiter.
En 1987, Alesis étend son offre avec le séquenceur MIDI-multipistes MMT-8 puis la boite à rythmes HR-16.
En janvier 1991, Alesis présente son premier enregistreur ADAT qui enregistre 8 pistes d'audio numérique sur une cassette vidéo S-VHS standard, rendant enfin possible le concept de home-studio grâce à cet enregistrement de qualité professionnel à un prix d'amateur !
En 1993, la diversification s'intensifie avec l'apparition du premier synthé Alesis, le QuadraSynth disponible en format clavier ou rack. Suivront dans la même veine, et au fil des ans, les DM5, QS6 et QS8 ainsi que d'innombrables enregistreurs ADAT.
Malheureusement, cette créativité a un prix et quand le business ralentit au début des années 2000, Alesis se trouve dans une situation invraisemblable, la présentation d'une kyrielle de nouveaux produits, tous aussi extraordinaires les uns que les autres, mais plus aucune ressource financière pour les commercialiser correctement.
Ils se mettent à la recherche d'un partenaire.
Finalement, c'est Jack O'Donnell, le patron de Numark, qui rachète la marque en 2001. Et Keith Barr abandonne définitivement le monde de l'industrie musicale.