Mis à jour le 19/02/2025 par Marie
Marie

Micro humbucker pour guitare

Micro Humbucker : historique, caractéristiques et conseils d’installation

La guitare électrique ne serait pas la même sans ses micros, véritables pivots du caractère sonore. Un seul changement de micro peut métamorphoser une Strat en bête de scène rugissante, ou un modèle hollow-body en murmure chaleureux. L’invention du Humbucker, conçue pour anéantir les interférences, a rapidement gagné le cœur des musiciens avides de rondeur et de puissance. Ses deux bobines, disposées en opposition de phase, suppriment les parasites et renforcent la profondeur du son. Les géants de la guitare rock, de Jimmy Page à Slash, l’ont adopté dès son apparition. Les experts de SonoVente.com vous racontent tout sur le micro Humbucker, de l'explication du double bobinage, au meilleur choix pour votre guitare. 

Humbucker : origine et évolution

La genèse du micro Humbucker remonte aux années 50, lorsqu’un ingénieur du nom de Seth Lover a décidé de s’attaquer aux ronflements gênants produits par les micros à bobine unique. On raconte qu’il aurait eu l’idée en entendant un vieux poste radio diffuser plus de parasites que de musique, ce qui l’a poussé à mettre au point un système de double bobinage.

Gibson a été la première marque à exploiter ce concept révolutionnaire, popularisant ainsi le Humbucker sur nombre de ses modèles emblématiques, dont la mythique Les Paul. Les guitaristes de blues et de rock, en quête d’un son dense et dépourvu de bourdonnements, ont aussitôt adopté ce micro novateur. Son succès a ouvert la porte à une véritable course à l’innovation chez les fabricants qui voulaient repousser les limites de la tonalité électrique.

Les années 60 et 70 ont vu l’explosion de la musique amplifiée, avec des légendes comme Eric Clapton, Jimmy Page ou Tony Iommi, toutes liées de près ou de loin à l’essor du Humbucker. Certains musiciens plaisantaient en affirmant que ce micro avait quasiment plus d’impact que leurs amplis, tant il chamboulait la façon d’aborder les riffs et les solos.

D’autres grandes marques, comme Fender et Gretsch, ont suivi la tendance, explorant à leur tour la voie du double bobinage ou des combinaisons hybrides. Cette période a marqué un tournant dans la culture guitare, plaçant le Humbucker comme un pilier incontournable pour quiconque souhaitait mettre à profit une réponse en fréquence plus riche et un sustain amplifié.

Seth Lover et Seymour Duncan

Micro Humbucker sur guitare electrique

Fonctionnement et caractéristiques techniques du Humbucker

Structure interne : deux bobines en opposition de phase

Le micro Humbucker se distingue d’abord par son ingénieuse configuration à deux bobines, agencées de manière à inverser la phase des bruits parasites. Chaque bobine capture le signal de la corde, tandis que les interférences électromagnétiques s’annulent presque entièrement lorsqu’elles se retrouvent en opposition.

Cette conception réduit de façon significative le fameux « hum » que l’on entend sur les micros simples bobinages, d’où le terme « Humbucker » (littéralement « capteur de ronflement »). Les guitaristes apprécient ce silence relatif qui leur permet d’exploiter des sons plus précis, même à fort volume ou avec un haut niveau de saturation.

Réduction du bruit parasite et amélioration du niveau de sortie

Les deux bobines sont généralement enroulées autour d’un aimant, souvent constitué d’Alnico (alliage d’aluminium, de nickel et de cobalt) ou de céramique. L’Alnico est réputé pour offrir un rendu chaleureux et expressif, prisé par ceux qui recherchent un son vintage.

La céramique, en revanche, délivre davantage de punch dans les fréquences aigües, caractéristique utile pour le metal ou le hard rock. Certains passionnés de customisation s’amusent à changer le type d’aimant pour obtenir un tempérament plus doux ou plus incisif. Le choix du matériau influe donc directement sur la sensibilité et la dynamique globale du micro.

Matériaux utilisés (aimants, bobinages, etc.)

Le bobinage, quant à lui, définit l’impédance et la puissance de sortie. Un enroulement plus important produit un niveau de sortie élevé et un son plus « épais », tandis qu’un nombre de tours moins élevé favorisera la clarté et les harmoniques. Certains luthiers évoquent même la quête du bobinage parfait comme une forme de poésie, chaque micro racontant une histoire différente en fonction de l’épaisseur du fil ou de la tension appliquée lors de l’enroulement. Les bricoleurs, eux, y voient parfois une occasion de tenter des expérimentations périlleuses, au risque de se retrouver avec une bobine effilochée et un son digne d’un vieux poste radio rouillé.

Cette approche à double bobinage confère aussi au Humbucker un sustain plus généreux. Les cordes vibrent librement, soutenues par la réserve de puissance du micro, donnant cet effet chantant adoré des fans de solos endiablés. Le Humbucker offre ainsi une combinaison unique de douceur, de réactivité et de robustesse, ce qui explique son immense popularité auprès des musiciens en quête d’un son de caractère et de fiabilité.

Comparaison entre le Humbucker et le micro à simple bobinage

Les micros simple bobinage, tels qu’on les retrouve sur une Stratocaster ou une Telecaster, délivrent un son souvent plus cristallin et claquant, apprécié pour le funk, la country ou le blues léger. Le micro Humbucker, à l’inverse, projette une épaisseur supplémentaire et une réponse plus généreuse dans le registre grave-médium. Cette différence s’explique par le double bobinage qui accroît la puissance de sortie, tout en réduisant de manière drastique le bourdonnement indésirable. Les guitaristes adeptes de distorsion, notamment dans le rock et le metal, profitent alors d’un bruit de fond minimal et d’une saturation plus harmonieuse.

Le Humbucker peut sembler plus « compressé » que le simple bobinage, ce qui confère un son moins percussif mais plus velouté. Certains amateurs de sonorités vintage préfèrent la définition chirurgicale d’un simple bobinage, tandis que d’autres craquent pour la profondeur caractéristique du Humbucker.

La différence se ressent aussi dans la réponse en fréquence : le simple bobinage reste plus aéré dans les aigus, alors que le Humbucker met en avant la rondeur des médiums. Cette complémentarité explique pourquoi de nombreux guitaristes choisissent des configurations hybrides, associant par exemple un Humbucker en chevalet et un simple bobinage en manche.

Les guitaristes amateurs de crunch et de gros riffs misent souvent sur la puissance de feu d’un Humbucker, qui offre un soutien sonore formidable pour les leads. Le simple bobinage répond mieux à des nuances de jeu plus délicates, en particulier pour les arpèges et les passages en clean. Tout est une question de goût et d’orientation musicale.

Micros pour guitare electrique

Les principaux types de humbuckers

Le monde du humbucker va bien au-delà du simple concept de double bobinage. Certains modèles perpétuent la tradition en reprenant la construction historique, tandis que d’autres s’aventurent vers des innovations surprenantes pour répondre à des besoins variés.

Les passionnés de vintage recherchent la chaleur et le caractère d’antan, alors que les amateurs de modernité se tournent plutôt vers des micros capables de délivrer plus de clarté et de puissance.

Chaque nuance de construction, qu’il s’agisse du type d’aimant ou de la forme du micro, influence le rendu final et la sensibilité aux différentes techniques de jeu. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour affiner encore davantage ces caractéristiques, proposant des variations qui vont de l’approche la plus traditionnelle à des modèles hybrides ou spéciaux.

Les guitaristes apprécient cette diversité, car un humbucker doit avant tout sublimer l’instrument et refléter la personnalité de son utilisateur. Certains ajoutent un modèle actif pour booster leur présence dans le mix, alors que d’autres restent fidèles aux systèmes passifs pour en préserver le grain naturel.

Il existe même des déclinaisons au format réduit, conçues pour offrir le moelleux si caractéristique du humbucker dans un espace restreint. Cette variété de modèles et de configurations fait la richesse de l’univers humbucker, ouvrant la porte à un large éventail de couleurs sonores.

Humbucker passif SD

Humbuckers passifs : construction traditionnelle, son chaleureux 

Les humbuckers passifs forment la version originelle de cette famille de micros, héritée des premiers essais de double bobinage. Cette construction tire sa force d’un simple couplage entre bobine, aimant et câblage, sans artifice électronique ajouté. Le résultat se traduit par un rendu organique, ancré dans la tradition du rock et du blues.

Les aimants Alnico, souvent utilisés, procurent une rondeur appréciée, tandis que la céramique peut apporter davantage de brillance. Le niveau de sortie varie selon le nombre de tours de bobine, mais l’esprit reste plutôt vintage, avec un grain chaleureux et un léger voile de compression qui enjolive le sustain.

De nombreux musiciens célèbres ont bâti leur identité sonore sur des humbuckers passifs, qu’ils jouent du rock incisif ou des ballades plus feutrées. Ils permettent de ressentir pleinement les attaques, la dynamique et le style de jeu de l’instrumentiste, sans coloration excessive. Ce côté « brut » séduit ceux qui recherchent une interaction intime avec leur guitare.

Humbucker actif

Humbuckers actifs : réserve de gain plus élevée et clarté sonore accrue

Les humbuckers actifs intègrent un préamplificateur alimenté par une pile, permettant d’augmenter le niveau de sortie et d’obtenir une définition sonore plus marquée. Les adeptes de distortions prononcées, notamment dans le metal, y voient un atout majeur, car ces micros conservent une netteté impressionnante même à très fort gain. Le préampli compense les pertes de signal et lisse le bruit de fond, évitant ainsi l’apparition de ronflements parasites.

Certains jugent que ce type de micro produit une légère compression, uniformisant la réponse aux nuances de jeu. D’autres saluent cette caractéristique, qui facilite l’intégration dans un mix chargé, surtout lorsqu’il faut cohabiter avec une section rythmique imposante.

Les humbuckers actifs conviennent donc parfaitement aux styles demandant une précision chirurgicale, mais ils ne se limitent pas à ce registre. Les guitaristes curieux les utilisent aussi dans des contextes plus soft pour profiter de leur clarté, montrant qu’ils peuvent s’adapter à des univers variés.

Humbucker P90

Modèles spéciaux (P-90 « hum-cancelling », mini-humbuckers, etc.)

Plusieurs gammes de humbuckers spéciaux revisitent l’essence du double bobinage et proposent des variantes étonnantes. Les P-90 « hum-cancelling » miment le caractère nerveux et mordant du P-90 traditionnel tout en neutralisant les bruits parasites. Ce tour de passe-passe repose sur une double bobine discrète, dissimulée sous un format de P-90 classique.

Les mini-humbuckers, pour leur part, offrent un gabarit réduit et produisent un équilibre sonore distinct, mêlant la clarté d’un simple bobinage à la profondeur d’un humbucker standard.

D’autres formules incluent des designs coil-splittables, permettant de basculer d’un mode double bobinage à un simple bobinage, voire des combinaisons exotiques d’aimants pour explorer des textures inédites.

Certains modèles au format Firebird ou soapbar sont prisés par les guitaristes cherchant un timbre singulier. Cette diversité confirme que l’univers du humbucker ne s’arrête pas à la version passive ou active : il se décline en une multitude de déclinaisons subtiles.

 

Humbucker en fonction du style musical

Choix et adéquation au style musical

Sons vintages vs sons modernes : quelles nuances privilégier ?

Chaque musicien nourrit des envies sonores bien définies, que ce soit la chaleur d’un rock vintage, la finesse d’un blues crémeux ou la puissance d’un metal moderne. Les humbuckers dits « vintages » évoquent volontiers la rondeur et la douceur des années 50-60, avec un niveau de sortie modéré et un rendu assez ouvert dans les médiums. Cette approche plaît à ceux qui cherchent à reproduire un crunch naturel et réactif aux moindres variations de la main droite.

À l’inverse, les humbuckers plus modernes misent sur un volume de sortie élevé et une plus grande clarté dans les aigus, une caractéristique déterminante pour ceux qui performent dans des registres aux saturations imposantes.

Exemples de configurations pour le rock, le metal, le blues, etc.

Le rock classique affectionne souvent une configuration double humbucker : un premier modèle légèrement plus brillant en chevalet, parfait pour les riffs accrocheurs, et un second plus rond en manche, idéal pour les leads chaleureux ou les nappes en clean.

Le metal, quant à lui, privilégie généralement des humbuckers actifs ou des passifs à haut rendement, afin de supporter un fort taux de saturation sans dénaturer l’attaque des cordes.

Le blues apprécie la rondeur naturelle des humbuckers passifs, dont le léger voile de compression et la richesse des harmoniques mettent en valeur chaque bend ou vibrato. Les joueurs de jazz peuvent aussi s’intéresser à des humbuckers plus équilibrés, aux aigus feutrés mais suffisamment précis pour distinguer chaque nuance.

Critères pour trouver le micro Humbucker adapté à sa guitare

Le choix du micro dépend aussi de la guitare et de son bois. Une guitare en acajou, connue pour son registre médium bien présent, s’accorde parfois mieux avec un humbucker légèrement plus clair, évitant ainsi l’effet « trop sourd ». Un manche en érable, réputé pour ajouter de la brillance, peut bénéficier d’un humbucker plus épais pour compenser un excès d’aigus.

L’équipement environnant pèse également dans la balance : un ampli à lampes vintage sublimera un humbucker passif et son caractère chaud, tandis qu’un ampli moderne high-gain fera ressortir la précision d’un micro actif. Les facteurs à prendre en compte restent nombreux, mais la clé est de trouver un humbucker en harmonie avec le jeu, la guitare et l’univers musical abordé.

Modeles de micros humbucker

Marques et modèles phares

Gibson, Seymour Duncan, EMG, DiMarzio, Fishman : spécificités et best-sellers

Gibson reste indissociable du humbucker, car la marque a popularisé ce micro légendaire dès les années 50 avec des modèles mythiques tels que le PAF (Patent Applied For). Les amateurs de blues-rock et de sonorités vintage l’adorent pour sa chaleur et son sustain généreux.
Seymour Duncan propose une vaste gamme, allant du classic ’57 ou Seth Lover, qui préservent l’esprit rétro, jusqu’aux micros high gain comme l’Invader, taillés pour les saturations musclées.

EMG, de son côté, a bouleversé la donne en introduisant des humbuckers actifs qui séduisent les musiciens en quête de précision chirurgicale et d’un niveau de sortie impressionnant. Le célèbre EMG 81 a brillé entre les mains de guitaristes metal, tandis que des versions plus polyvalentes comme l’EMG 60 ou 85 conviennent aussi au rock et au jazz. DiMarzio, enfin, s’est fait connaître grâce à des signatures marquantes, dont le fameux Super Distortion, véritable référence pour faire rugir des riffs endiablés.

Fishman, auparavant réputé pour ses cellules et micros d’instruments acoustiques, a créé la surprise en développant la gamme Fluence, entièrement novatrice. Ces humbuckers actifs n’intègrent pas de bobine de cuivre, car ils misent sur un circuit propriétaire qui module la fréquence d’attaque. Le double voicing s’obtient par une simple action sur un potard push-pull fourni, et la nouvelle génération inclut même un split coil, permettant à un seul micro de délivrer trois voix distinctes. Les musiciens du monde entier s’emparent rapidement de ces micros, qui équipent déjà des guitares signées Schecter, Ibanez, ESP/Ltd ou Cort disponibles chez SonoVente.com.

Innovations récentes et séries emblématiques

Les innovations récentes ne manquent pas, avec des séries spéciales qui réinventent l’équilibre tonal ou la polyvalence. Certaines gammes jouent sur le concept du coil-splitting, autorisant un passage instantané en mode simple bobinage pour varier les couleurs sonores.

D’autres misent sur des aimants inédits ou des designs radicalement différents, toujours dans le but d’apporter une touche singulière au spectre du humbucker. Les fabricants rivalisent également pour proposer des micros plus silencieux, plus compacts ou encore plus expressifs, ce qui attire autant les passionnés de rock vintage que les joueurs de djent.

Facteurs distinctifs pour affiner sa sélection

Les facteurs distinctifs à prendre en compte pour affiner son choix se situent dans la nature de l’aimant (Alnico, céramique ou autre), la puissance de sortie et la présence éventuelle d’un préampli intégré. Certains modèles sont conçus pour une saturation extrême, tandis que d’autres privilégient la rondeur et la richesse harmonique. Chaque marque, qu’elle soit installée de longue date ou plus récente, propose ainsi une identité propre, prête à s’accorder aux goûts et aux exigences de tout musicien en quête du humbucker parfait.

 

Installation et réglages

Le positionnement adéquat d’un humbucker par rapport aux cordes influe nettement sur le volume global et la sensibilité aux nuances de jeu. Un micro placé trop près des cordes procure un son plus puissant, mais peut générer des saturations indésirables et une perte de définition. À l’inverse, un micro trop éloigné donnera un résultat plus léger et moins percutant. Trouver le juste milieu requiert souvent quelques essais et ajustements au tournevis, jusqu’à ce que la balance entre clarté et robustesse soit idéale.

La question de la polarité et des phases se révèle cruciale pour éviter les problèmes de câblage. Deux humbuckers mal câblés peuvent produire un effet d’annulation de certaines fréquences, donnant un son « nasal » ou affaibli. L’inversion de phase est parfois volontaire pour obtenir un rendu particulier, mais une configuration involontaire cause davantage de désagréments que de bénéfices. Une vérification minutieuse des schémas de câblage et un test rapide en inversant deux fils, si nécessaire, permettent de détecter et de résoudre ce type d’anomalie.

Des conseils judicieux s’appliquent également au montage mécanique. Des vis de fixation solides et des ressorts en bon état maintiennent le micro stable, sans vibrations parasites. Certains guitaristes ajoutent de petits bouts de mousse pour stabiliser encore plus le micro et éviter tout flottement lorsque l’on frappe les cordes avec ardeur. Un montage soigné garantit une cohérence sonore sur l’ensemble du manche, tout en rendant les réglages ultérieurs plus simples. L’objectif reste de sublimer le potentiel du humbucker, dans un équilibre entre puissance, clarté et confort de jeu.

Installation de humbucker sur guitare

Entretien de vos micros humbucker

L’entretien d’un humbucker débute par un nettoyage régulier des plots et de la surface métallique, car la poussière et la transpiration peuvent s’accumuler et ternir peu à peu le signal. Un chiffon doux légèrement humide, associé à un soin adapté pour les éléments métalliques, suffit la plupart du temps. Certains guitaristes utilisent une brosse à dents souple pour atteindre les recoins où la saleté se loge, avec un mouvement délicat pour ne rien endommager.

Les ajustements saisonniers ne doivent pas être négligés, car les variations d’humidité et de température peuvent affecter le bois de la guitare et, par ricochet, la hauteur du micro. Une vérification ponctuelle de la position du humbucker et un nouveau réglage, si nécessaire, maintiennent une cohérence sonore. L’inspection des soudures reste également essentielle : un câble mal soudé ou oxydé peut créer des grésillements inattendus ou un volume défaillant. Un petit coup de fer à souder, assorti d’une goutte d’étain bien propre, redonne souvent une seconde jeunesse à l’ensemble.

Quelques astuces prolongent la qualité sonore du micro sur la durée. Une légère couche de cire ou de résine, appliquée par un professionnel, peut réduire les microphonies gênantes. Certains guitaristes optent pour la paraffinage, consistant à plonger le micro dans un bain de cire pour stabiliser les bobines. Cette technique, bien menée, élimine les vibrations internes et améliore la stabilité du humbucker. Un entretien suivi et régulier, allié à des manipulations soigneuses, préserve la fiabilité et la personnalité sonore d’un humbucker pendant de longues années..

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Optimiser le jeu sur guitare

Astuces supplémentaires pour optimiser son jeu avec un humbucker

Le choix des cordes exerce une influence directe sur la réactivité d’un humbucker. Des tirants plus épais accentuent la rondeur et le sustain, tandis que des cordes plus fines favorisent la souplesse et les harmoniques pincées. Les musiciens en quête d’un jeu dynamique, mêlant rythmiques percutantes et soli précis, trouvent souvent leur bonheur avec un tirant hybride, par exemple .009–.046. L’amplification apporte aussi sa part dans la quête du son idéal : un ampli à lampes traditionnel accentue la chaleur naturelle du micro, alors qu’un modèle à transistors ou un processeur numérique met en avant la précision et la définition, surtout à haut gain.

Les techniques de jeu peuvent sublimer les particularités d’un humbucker. Le palm mute, très apprécié en rock et en metal, tire avantage de la puissance accrue du double bobinage pour proposer une frappe sèche et incisive. Les bends et slides bénéficient de la richesse harmonique, offrant un sustain ample et des transitions fluides entre les notes. Les adeptes de la saturation soignée maîtrisent souvent le contrôle du volume sur la guitare pour jongler entre un son clair légèrement crunchy et un lead plus agressif, sans changer de canal ou d’effet.

Des expérimentations plus poussées existent, comme le coil-splitting, qui scinde le humbucker en simple bobinage pour obtenir une sonorité plus claquante. Le branchement en série ou en parallèle modifie lui aussi la couleur du micro, en jouant sur la puissance et l’égalisation naturelle. De nombreux guitaristes installent un sélecteur supplémentaire pour passer d’un mode à l’autre en un clin d’œil, ce qui ouvre un large éventail de nuances sonores.

Humbucker Slash

Ressources et inspirations

Des légendes comme Slash, Jimmy Page ou Tony Iommi ont popularisé le humbucker en associant leur style de jeu à la rondeur et la vigueur de ce micro. Les solos iconiques de Led Zeppelin, entre autres, illustrent parfaitement la dimension ample et expressive qu’un humbucker peut apporter, surtout lorsqu’il est branché dans un ampli à lampes au volume généreux. Certains guitaristes modernes, tels que John Petrucci ou Mark Tremonti, ont développé des signatures qui témoignent d’une évolution constante de la technologie, sans jamais renier le fameux double bobinage.

Les plateformes de partage vidéo proposent une mine d’informations : de nombreux tests comparatifs permettent de découvrir les variations sonores entre différents modèles, et certaines chaînes YouTube se spécialisent dans la démonstration de humbuckers, actifs ou passifs, pour tous les styles musicaux. Les forums de passionnés livrent aussi des retours d’expérience sur l’installation, les réglages et l’association avec divers amplis ou pédales. Il est conseillé d’explorer plusieurs ressources pour se faire une idée concrète du type de micro le plus adapté à son univers sonore.

L’envie de tester un nouveau humbucker peut passer par une visite à SonoVente.com Le Mag!, où l’on compare rapidement les fiches techniques de plusieurs marques réputées. Un essai en conditions réelles, branché sur un ampli proche de celui utilisé à domicile ou en répétition, reste toutefois l’option la plus fiable. Chaque guitare possède sa propre identité, et un échange bien ciblé avec un conseiller SonoVente.com ou une écoute attentive de démos en ligne aident à dénicher la perle rare.

Mis à jour le 19/02/2025 par Marie
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